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Je viens d’écouter le 1er épisode de « Les grands moyens » à Télé-Québec, via le Web. Je n’ai pas pu faire autrement que de faire un parallèle avec une partie de ma clientèle. Se donner le droit d’être le meilleur est très difficile pour plusieurs.

Le sujet est abordé dans l’émission avec quelques « riches » de la province. On aborde la question de la culpabilité des québécois face à l’argent. C’est culturel, ça vient de loin et c’est difficile de sortir de cette pensée.

Pourquoi j’en parle sur mon blogue? Simplement parce que je constate la même chose avec mes clients. Je travaille souvent avec de petites entreprises et des travailleurs autonomes. Ils doivent se promouvoir, mais combien de fois ai-je entendu: « Je ne suis pas pour dire ça! C’est comme si je me vantais! »

C’est paradoxal. Les clients veulent les meilleurs produits ou services, mais le fournisseur ne veut pas dire que c’est lui le meilleur.

Si vous ne dites pas que votre produit est le meilleur, pourquoi les gens vous choisiraient? Allons plus loin encore : croyez-vous, vous-même, que votre produit est le meilleur? Si vous ne le croyez pas, vous ne réussirez pas convaincre personne.

La culpabilité est-elle ce qui empêche vos ventes de prendre leur envol?

Comment se sortir de cette fausse modestie?

Soyez convaincu que c’est le meilleur pour votre client en décortiquant votre produit. Quels sont les bénéfices qu’il procure? Sont-ils différents de ceux offerts par vos concurrents? Sont-ils meilleurs? Si oui, en quoi sont-ils meilleur?

Ce simple exercice devrait augmenter votre confiance en vous lorsque vient le temps de parler de votre produit parce que vous serez plus sûr de vous.

À lire : Comment se donner le droit d’être le meilleur?