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Semaine québécoise des adultes en formationDu 24 mars au 1er avril se déroule la 10e semaine québécoise des adultes en formation pour laquelle j’ai été approchée pour être porte-parole au Témiscouata. Nous sommes huit porte-paroles de différents horizons et on nous appelle le G8.

J’ai été très honorée qu’on me demande de devenir porte-parole de la semaine des adultes en formation parce que je ne peux pas être plus convaincue de l’importance, mais aussi du plaisir d’apprendre! Pour moi, une journée sans apprendre est une journée perdue.

Cependant, en plus des honneurs, c’est aussi une responsabilité. L’organisation derrière la semaine québécoise des adultes en formation mentionne que le concept d’un G8 régional repose sur la mobilisation et l’engagement de leaders économiques ayant un pouvoir d’agir sur leur milieu.

On considère donc que j’ai un pouvoir d’agir sur le milieu. Tant qu’on ne se le fait pas dire aussi clairement, on ne s’en rend pas toujours compte, mais oui, je peux dire que depuis quelques années je contribue à développer mon milieu, à agir pour faire une différence et surtout à partager mes idées et expériences à travers mon blogue et les formations que je donne pour aider les gens en affaires à développer leurs compétences en communication.

1001 façons d’apprendre

La thématique retenue cette année sied tellement bien à ce que c’est que d’apprendre! Oui, on peut apprendre sur les bancs d’école pour aller chercher un diplôme, mais on peut aussi apprendre par la lecture d’un livre ou d’un article sur le Web, écouter un documentaire, avoir un mentor ou un coach, s’inscrire à une conférence ou une formation ponctuelle, écouter les gens d’expérience autour de soi pour apprendre d’eux, apprendre c’est tout ça et apprendre c’est s’épanouir et se construire une meilleure vie.

Évidemment, ce n’est pas nécessairement facile. On a des efforts à faire et des défis à relever. Un de ceux-ci dans nos régions, c’est l’accessibilité aux formations. Elles ne sont pas toutes accessibles géographiquement près de chez-nous et elles ne sont pas encore toutes accessibles sur le Web non plus. C’est un défi, mais je ne crois pas que ce devrait être une excuse.

Au niveau personnel, on prend souvent comme excuse le manque de temps. Le défi est de trouver sa motivation profonde à vouloir s’améliorer parce qu’au fond, on trouve toujours le temps pour ce qu’on veut vraiment.

Le diplôme reste important, quel qu’en soit le niveau parce qu’il vient démontrer notre persévérance à aller jusqu’au bout d’un projet. Cependant, sur le marché de l’emploi d’aujourd’hui, avec les changements qu’on connaît, la technologie qui évolue, on ne peut plus se contenter de son diplôme. Il faut constamment se mettre à jour, ne serait-ce que dans notre métier ou profession, qui lui aussi évolue. Il faut ouvrir ses horizons et apprendre une variété de choses qui vont nous aider à progresser et éviter cette fracture numérique que peut imposer la vitesse d’évolution des technologies.

Avec l’évolution rapide des savoirs, les défis seront toujours plus grands et c’est pourquoi il est important d’encourager la formation continue et de souligner les succès de ceux qui ont osé relever les défis et aller plus loin dans leur apprentissage.

Quels sont vos défis personnels à relever, ou que vous avez relevés, quant à la formation?

G8 du Bas-Saint-Laurent 2012