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Socialiser derrière un écran à l’ère du web 2.0, est-ce suffisant ?  Si vous croyez que oui, vous manquez certainement des occasions d’augmenter la pertinence et l’efficacité de votre nouveau réseau.

En réfléchissant à cet article, j’ai presque voulu reprendre le titre de l’article que Michel Thisdel a écrit, «derrière le clavier et l’écran, il y a les gens».  Il est tellement approprié à ce dont je vais parler, mais ça n’aurait pas été approprié de reprendre ce titre !

La démocratisation d’internet au début des années 90 avait, elle aussi, apporté son lot de peurs.  Quand on y pense et qu’on se reporte en arrière, c’étaient les mêmes peurs qu’aujourd’hui, soit celles de devenir anti-social, de ne plus parler à personne, des rester encabané entre quatre murs et gérer toute notre vie avec notre ordinateur.  Avec le temps, on a bien vu que l’être humain est un animal social et que le contact humain reste important.

C’est la même chose avec l’avènement des médias sociaux.  Oui, on socialise derrière un écran, mais il reste qu’on finit par être insatisfait de cette forme d’échange.  Que faire alors ?  Créer des occasions de rencontres, tout simplement et par le fait même solidifier les bases de ses relations virtuelles.

J’ai évidemment été inspirée par ce qui se fait déjà à travers le Québec.  Plusieurs régions ont leurs rencontres ponctuelles organisées par quelques passionnés qui ont le goût d’échanger « live ».  Yulbiz Montréal, SWAFF à Québec, Focus 20 à Drummondville, Tweetup à Trois-Rivières, pour ne nommer que ceux-là.  Mais il reste que je devais adapter leur concept à la réalité du Bas-Saint-Laurent, c’est-à-dire un très grand territoire et pas encore assez de gens actifs pour prétendre pouvoir organiser un événement semblable à ce qui se fait déjà.  De plus,  je suis loin des principaux centres du Bas-Saint-Laurent, soit La Pocatière (1h30), Rivière-du-Loup (45min.),  Rimouski (1h30) et Matane (2h).  Un point de rendez-vous fixe n’est pas envisageable pour le moment  si on veut élargir au maximum la portée de ces rencontres et intéresser un maximum de personnes.

La solution ?  À partir de LinkedIn, un groupe nommé Bas-Saint-Laurent 2.0. a été créé.  Pourquoi avoir choisit ce réseau pour débuter les actions ?  Parce qu’il projette une image professionnelle, parce que ceux qui y ont un profil ont nécessairement un intérêt pour le réseautage et parce qu’il est possible d’y envoyer des message plus complet à ces membres que les fameux 140 caractères de twitter, que j’aime beaucoup soit dit en passant, mais à d’autres escient.

Chaque nouveau membre est accueilli avec un message de bienvenue qui explique le questionnement que j’ai face à la réalité de notre région et ma suggestion pour maximiser notre réseautage : soit d’utiliser ce nouveau réseau pour informer les membres de nos allées et venues sur le territoire et en profiter pour rencontrer les personnes de l’endroit où l’on se trouve et proposer un sujet de discussion s’il y a lieu.  Évidemment, j’en ai profité pour partir le bal puisque je me rendais à Rimouski le 4 décembre dernier.  Tous les membres du groupe ont été invités, même s’ils étaient situés loin géographiquement et j’ai pu réunir 6 membres pour cette première rencontre, sur les 19 qui composaient le groupe de départ.  C’est un début et je dois dire que j’en étais bien heureuse, d’autant plus que j’échangeais avec certains d’entre eux depuis déjà un certain temps sur twitter.

De quoi avons nous discuté ?  De nous bien sûr, mais aussi de comment maximiser l’utilisation de ces outils de communication ainsi que du travail à accomplir pour convaincre les gens, les employeurs, les développeurs de la pertinence de l’utilisation des médias sociaux.

Et nous sommes tous repartis de notre heure de lunch allongée avec le sentiment que nous venions de faire un pas de plus dans la construction de cette nouvelle façon de faire des affaires et sans doute avec l’intention d’amener une personne de plus avec nous lors de la prochaine rencontre.

Voici le noyau de cette première rencontre du groupe Bas-Saint-Laurent 2.0.

Patricia Gagné, Cindy Rivard, Ali Kinaze, Vincent Bélanger, Gilson Gagnon et Michel Hébert

Une belle gang n’est-ce pas ?  Une belle gang à qui j’ai tous fait promettre d’utiliser ce réseau à leur tour pour créer des rencontres de ce genre lors de leurs déplacements.  Oseront-ils ?  Je leur lance le défi à nouveau ici sur mon blogue 😉

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