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D’abord, mettons les choses au clair : je ne suis pas une experte SEO (Optimisation pour moteurs de recherche). Cependant, j’ai quand même l’idée d’apporter mon point de vue de communicatrice à cette science analytique. Cette inspiration m’est venue d’un échange avec Ali Kizane. Il a récemment écrit un article qui m’a interpelée à propos du marketing, des transactions et des relations clients.

Ali, comme moi-même et beaucoup d’autres, utilise différents réseaux sociaux pour diffuser ses billets et j’ai été mise au courant de la publication de son article à travers un statut qu’il a publié sur Facebook. Une fois que j’ai lu son billet, je l’ai commenté sur Facebook et non dans l’espace alloué aux commentaires sur son blogue. Après m’avoir remerciée de mon commentaire, il m’a fait cette remarque : "Tu sais je n’aime pas Facebook car ce beau commentaire disparaîtra dans quelques jours et sera archivé dans le système de Facebook."

La technique

Il a raison évidemment. Lorsqu’on analyse purement les données techniques de l’optimisation pour les moteurs de recherche, je devrais commenter les billets sur les blogues des autres et non pas sur des profils personnels. Je laisserais une trace, un hyperlien entrant vers mon propre site web, ce qui pourrait contribuer à accroître le trafic sur mon blogue. Laisser un commentaire sur le profil personnel Facebook d’Ali limite ma brève trace à ses 221 amis.

Le relationnel

La réalité étant ce quelle est, les gens commentent de plus en plus sur les réseaux sociaux plutôt que sur les blogues. En diffusant des liens vers ses billets sur les réseaux, on doit s’attendre à recevoir des commentaires qui seront éphémères et archivés rapidement. Doit-on pour autant les négliger? Absolument pas.

Il ne faut pas négliger l’impact du réseautage social sur la fréquentation de notre site. Si l’on a prévu une stratégie de réseautage efficace dans notre présence web, il faut bien évidemment entretenir notre réseau. Un commentaire affiché sur Facebook est peut-être éphémère, mais ce commentaire, s’il permet d’entrer en contact avec une personne, permettra peut-être le partage de notre article vers d’autres profils.

De plus, les échanges qui sont engagés sur Facebook sont parfois un premier pas vers une relation d’affaires intéressante, une ressource insoupçonnée ou une information qui nous permettra d’apprendre ou d’avancer dans nos projets.

Les gens se sont appropriés Facebook de façon telle qu’ils s’y sentent chez-eux (parfois un peu trop!) et ils se permettent de commenter des nouvelles ou des articles alors qu’ils ne le feraient pas autrement. Pourquoi se priver de ces commentaires alors?

De plus, à l’ère du réseautage virtuel, je crois qu’il faut laisser sa trace de multiple façons pour avoir un impact. Tout comme avec la publicité, la répétition de notre présence fait en sorte qu’on reste à l’esprit des gens de façon quotidienne. Ils penseront donc à nous lorsqu’ils auront besoin de nos services. 

Dans mon cas, Ali avait en partie raison, j’aurais dû commenter sur son blogue puisque j’ai moi-même un blogue et j’aurais ainsi créé un lien entrant vers mon site. Mon commentaire aurait ainsi eu une retombée directe immédiate.

Cependant, rien ne me dit que dans le réseau d’Ali il n’y aura pas quelqu’un qui sera intrigué par mon commentaire et qui poussera l’investigation pour en savoir plus sur qui je suis. C’est ça aussi le réseautage : on ne sait pas toujours à quel moment les actions posées nous rapporteront.

Dans ce cas-ci, je viens d’avoir une retombée intéressante après avoir publié mon commentaire sur le profil personnel d’Ali : ça m’a permis d’être inspirée pour cet article 😉 L’inspiration, c’est important quand on blogue!

Êtes-vous en accord ou en désaccord avec ma façon de voir les choses?