Je me prépare à refuser un contrat potentiel et dire non, ce n’est pas toujours facile.
Plusieurs ont des problèmes avec ça. Souvent, ça vient de la peur de déplaire. Quand on est travailleur autonome, ça peut aussi être parce qu’on a peur de manquer d’argent. Ou les 2, un après l’autre ou en même temps. Vous vous reconnaissez?
Dire non a toujours été un enjeu pour moi, mais le début d’année est propice à refaire le focus sur ce que l’on veut vraiment pour notre entreprise. Il faut dire que cela a un impact direct sur notre vie personnelle.
Le graphique du succès
Je ne sais pas qui a pensé à ce graphique en premier. Il y a plusieurs versions qui circulent sur Internet. Je le trouve si simple à consulter quand vient le temps de décider si on doit dire oui ou non à un contrat.
Toutes demandes qui se trouvent dans la zone rouge devraient être automatiquement refusées. Pourquoi? Simplement parce qu’elles font en sorte qu’on ne se sent pas bien lorsqu’on les fait. Elles font parties de celles qui nous font procrastiner parce qu’on n’a pas le goût de s’y mettre.
Bien souvent, le client ne s’en rend pas compte parce que ça reste des choses qu’on fait bien. Il est donc content, il a ce qu’il veut. Mais nous, est-ce qu’on a eu ce que l’on veut vraiment? Si vous êtes comme moi, vous ne travaillez pas seulement pour l’argent.
Comment dire non?
En fait, je n’ai pas de solution. Je me dis que le temps que je prends pour dire non à un client et me sentir un peu mal de le faire n’est rien comparé au temps que je vais mettre à faire son contrat.
Quand je dis non, ça me donne plus de temps pour apprendre à faire mieux les choses que j’aime et viser le centre. Le succès est là, quand les 3 éléments sont équilibrés.
Qu’en pensez-vous?
Réflexion très intéressante, Cindy.
Effectivement, lorsque l’on fait le choix d’être travailleuse autonome, la liberté d’accepter ou de refuser un mandat est, selon moi, un avantage inhérent.
Il m’arrive de refuser, et je me fais toujours un devoir de recommander au moins une autre ressource. De cette manière, la réponse est encaissée avec plus de douceur, par expérience.
Excellente année 2014 à toi! 🙂
Tu as absolument raison Patricia! Ne jamais laisser un client potentiel devant aucune solution.
Bonjour Cindy,
il s’agit du Hedgehog Concept décrit dans le livre Good to Great de Jim Collins. Je crois qu’il s’agit de l’origine, mais je peux me tromper.
Les 3 cercles originaux (du livre) sont:
– what you are deeply passionate about
– what you can be the best in the world at
– what drives your economic engine
De mon côté, je dis également non et je suis bien d’accord avec Patricia.
Je dis non surtout parce que cela m’épuise, donc au final je ne suis pas gagnant même si le client est satisfait.
En 2013, j’ai dit non à 50% de ma business (des services que j’offrais dans un créneau qui ne m’intéressait plus). C’était un pari risqué, mais au final j’ai dégagé du temps et de la capacité pour des clients plus en phase avec mes objectifs.
Bien hâte de voir ce que me réserve 2014! J’en profite pour te souhaiter une superbe année de ton côté!
Mathieu
Merci pour la référence Mathieu! Je vais ajouter ce livre dans ma liste de livre à lire. Je prends ce pari pour 2014. On s’en reparlera en fin d’année. Je te souhaite une superbe année aussi. Je suis certaine qu’il ne peut en être autrement si tu as déjà fait le ménage qui s’imposait. 😉
Bon, je donne des cours particuliers en maths avancées et langues.
Fréquemment on me prend pour une gardienne d’enfants et on m’offre les mêmes frais qu’on offrirait a une fille de quinze ans. J’explique que je suis professeur qualifiée et que je dois gagner beaucoup plus que le cout d’autobus pour vivre. D’autres fois on essaie de demander la sympathie, on est immigré, on n’a pas d’argent, etc. Je réponds que moi-même j’ai le loyer et électricité a payer, merci. Une fois j’ai offert un double rabais pour l’été, puis l’étudiant a répondu avec une contre-offre de payer la moitie de ce que j’ai suggéré. J’ai répondu que son offre était moins que la paie minimum et que c’était insultant; il est devenu fâche, tant pis.
Après un bout de temps, on se durcit et on reconnait que le temps et le travail ont de valeur, et autant qu’on aime aider aux autres, s’ils ne respectent pas la valeur au début, ils ne vont pas respecter plus après avoir réussi a vous traiter comme ça.
Très intéressant, en effet. En plus, le principe peut s’appliquer aux implications bénévoles et à plusieurs sphères de la vie privée.
Je suis actuellement dans ce genre de situation. Ça va grandement m’aider dans ma réflexion. Merci.
Je vois que ça touche une corde sensible chez plusieurs. Tant mieux si ça peut aider vos réflexions.
Je fais du SEO pour le compte de clients et je dois dire que votre billet touche églament chez un point sensible. Il y a clairement des projets que je me dois de refuser pour me concentrer sur ce qui me plait (bien que je ne puisse malheureusement pas tout le temps me le permettre, il faut bien manger à la fin du mois). Votre graphique me parle beaucoup en tout cas !