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Vous vous cassez la tête avec vos images et photos sur Internet? Dans la chronique «On a de la suite dans les idées» sur les ondes d’Horizon FM, je vous parle de 2 outils simples qui peuvent vous faciliter la vie dans vos communications sur les réseaux sociaux.

  1. Comment s’y retrouver avec les images «libres de droits» sur Internet
  2. Canva, un outil bien pratique!

Bonne écoute!

Vous préférez lire la chronique? C’est sous la photo!

CAROLINE
En avez-vous assez de vous casser la tête avec vos images et vos partages sur les réseaux sociaux? Quel format choisir? Pourquoi ma photo est mal cadrée? Est-ce que j’ai le droit de prendre cette photo-là?

Cindy Rivard, stratège et formatrice chez Oyez Communications, vient répondre à ces questions cette semaine pour la chronique “On a de la suite dans les idées”.

Bonjour Cindy (…)

Alors cette semaine, tu vas nous parler de 2 outils simples, disponibles sur Internet, qui peuvent nous faciliter la vie dans nos communications sur les réseaux sociaux?

CINDY
Oui, c’est en plein ça! Sortez vos papiers et crayons pour noter ces 2 outils qui vont vous être pratiques si vous êtes responsable des communications dans votre organisation, que ce soit en tant que bénévole, travailleur ou en affaires.

CAROLINE
Je suis prête!

CINDY
On va d’abord parler des photos gratuites qu’on peut trouver sur Internet.

CAROLINE
Oui, parce que ce n’est pas parce qu’une photo se trouve sur Internet que j’ai le droit de la prendre.

CINDY
En effet, Caroline. Il faut respecter les droits d’auteurs. Ensuite, on va voir quel outil peut nous aider à avoir les bons formats, quand on partage des montages sur différents réseaux sociaux. Cet outil peut même être utile quand on crée des outils publicitaires maison, comme des dépliants ou des affiches.

CAROLINE
Ah! Oui? Ça va être pratique pour beaucoup de monde ça! Et toi qui travailles en communication, ça ne te dérange pas de nous donner ces trucs?

CINDY
Mon rôle est d’accompagner les gens pour les aider à aller plus loin en communication. Ces outils vont leur permettre d’améliorer les communications, en partie. L’oeil d’une communicatrice, comme moi, sera toujours nécessaire pour s’assurer que le message passe bien et qu’il passe auprès du bon public cible. Même chose pour ceux qui se spécialisent en photos ou en graphisme. Ces personnes ont un talent qui dépasse ce que les outils gratuits peuvent offrir et ils seront toujours nécessaires. Par contre, les budgets étant ce qu’ils sont, il a toujours eu et il va toujours avoir des gens qui vont s’occuper de leurs communications à l’interne. C’est là que j’interviens en tant que formatrice et j’aime bien partager des trucs concrets pour réaliser les outils de communication.

CAROLINE
Je comprends. Alors, allons-y avec les photos. Plusieurs font des recherches sur Google Images et prennent les images qui sont disponibles sur le Web pour leur communication.

CINDY
En effet, mais ce n’est pas parce que les images sont sur Internet qu’elles sont libres de droits. Il y a un photographe derrière ces images et il faut respecter son travail. Je lisais récemment un article sur Infopress qui rapportait une entrevue avec le photographe Francis Vachon. Il a écrit un livre qui s’intitule la face cachée de la photo. Dans l’article, il précise que n’importe quelle photo mise sur Facebook, par n’importe qui, demeure la propriété intellectuelle de son créateur, même si l’utilisateur ajoute le crédit au bas de la photographie.

CAROLINE
Mais est-ce que ça veut dire qu’on ne devrait pas partager de photos?

CINDY
Si on utilise le bouton “partager”, sur Facebook, le lien reste vers l’auteur de la photo. Le problème, c’est plutôt quand les gens téléchargent la photo pour la réutiliser. Il y en a des tonnes qui circulent sur Internet et pour lesquelles il n’y a plus aucun lien avec l’auteur. Ce n’est pas parce qu’elles circulent beaucoup que ça les garantit sans droits d’auteurs.

CAROLINE
Et qu’elles sont les pénalités si on se fait accuser d’avoir utilisé une photo sans droits?

CINDY
Francis Vachon précise que si une photo a été utilisée à des fins commerciales, les frais peuvent varier de 500$ à 20 000$. Pour des utilisations non commerciales, le montant est de 100$ à 5 000$.

CAROLINE
Quand même, c’est un pensez-y-bien! Et où peut-on aller chercher des photos libres de droits?

CINDY
Il y a plusieurs banques de photos qui s’annoncent libres de droits, mais elles peuvent être compliquées à utiliser et présenter différents “droits” selon l’utilisation qu’on en fait. La banque de photo avec laquelle je préfère travailler quand je veux des images gratuites, c’est Pixabay. Quand on a besoin d’image pas trop lourde, on n’a même pas besoin de se créer un compte et le droit est clairement indiqué à droite de la photo. La majorité des photos sont “libres d’utilisation et sans attribution requise”, donc on n’a même pas besoin de mentionner l’auteur.

CAROLINE
Donc, on peut les utiliser comme on veut?

CINDY
Je mets un bémol sur le “comme on veut”. Il y a toujours un risque à utiliser des photos d’une banque de photos, même si on nous dit qu’elles sont libres de droits.

CAROLINE
Qu’est-ce que tu veux dire?

CINDY
L’auteur du livre La face cachée de la photo expliquait que le photographe qui veut utiliser une photo, doit demander la permission au sujet de sa photo si celui-ci est reconnaissable et pris en gros plan.

CAROLINE
Oui, c’est vrai. On ne peut pas diffuser des photos de personnes sans leur avoir demandé la permission d’abord.

CINDY
Et bien, les banques de photos nous informent que le photographe a cédé ses droits, mais elles ne nous disent pas si les sujets photographiés ont donné leur permission. D’ailleurs, quand on va lire “les petites lignes du contrat”, c’est mentionné. Pixabay, la banque de photos que je vous recommande pour sa facilité d’utilisation et la possibilité de faire des recherches en français, nous dit qu’ils ne sont plus responsables de la photo une fois celle-ci téléchargée. On devient donc responsable de son utilisation.

CAROLINE
Quelle est la solution dans ce cas?

CINDY
Utiliser les services d’un photographe est toujours la meilleure solution, mais aussi la plus onéreuse à court terme. On peut privilégier des photos d’objet, de nature, de groupe de gens ou de personne non identifiables, par exemple de dos, peut aussi être la voie la plus simple quand on utilise les banques de photos libres de droits.

CAROLINE
Eh! bien, merci pour ces informations! Quel est ton 2e outil maintenant?

CINDY
Connais-tu Canva Caroline?

CAROLINE
Non, je ne connais pas ça.

CINDY
Il faut aller explorer ça! C’est un outil en ligne de création de design. On choisit d’abord un canevas de base, d’où le nom de l’outil. Il y a une multitude de canevas gratuits et de photos gratuites dans lesquelles on peut piger. On peut aussi télécharger nos propres photos et logos. En plus, ils offrent aussi des icônes, des formes, des illustrations, bref, tout ce qu’il faut pour faire un montage graphique, selon le format qu’on a choisi.

CAROLINE
Parce que, comme tu le disais au départ, on peut choisir un canevas de base pour une publication Facebook ou une couverture de page, comme ça, je suis sûr d’avoir le bon format.

CINDY
Exactement. En plus, les canevas de base nous aident à faire un montage qui est graphiquement beau. Souvent, les gens ont tendance à trop mettre de texte, à choisir trop de style d’écriture différent, à ne pas savoir comment positionner les éléments. Il ne faut pas oublier qu’en communication, la majorité du temps, c’est l’image qui attire l’oeil en premier. Une image trop chargée est repoussante plutôt qu’attirante.

CAROLINE
Et c’est gratuit? J’ai presque le goût de dire: “elle est où l’arnaque?”

CINDY
Ha! Ha! Pas d’arnaque, mais juste des fonctionnalités limitées quand on choisit de travailler avec l’option gratuite. Évidemment, ils offrent aussi un abonnement mensuel ou annuel et un abonnement pour les entreprises. Même chose pour les photos d’ailleurs. De mon côté, je trouve que j’ai rapidement fait le tour des possibilités quand je cherche une photo gratuite. Parfois, acheter des photos pour quelques dollars, ça vaut la peine aussi.

CAROLINE
C’est vrai, ils nous donnent le goût d’utiliser le produit avec leur version gratuite et après on a le goût d’aller plus loin.

CINDY
Mais au moins, on connaît ce pour quoi on paye puisqu’on a utilisé le produit avant.

CAROLINE
Merci beaucoup Cindy. Je répète les deux outils proposés aujourd’hui, soit la banque de photos Pixabay et l’outil de création de design Canva qui, si vous le cherchez sur le Web, s’écrit C-A-N-V-A.

CINDY
J’aimerais ajouter, pour ceux qui viennent de se joindre à nous, de chercher sur Google “La face cachée de la photo Infopress” pour en apprendre un peu plus sur l’utilisation des photos et le droit d’auteur. Ou bien réécoutez cette chronique qui sera disponible dans quelques jours sur mon site Web Oyez Communications point com. C’est important de comprendre à quoi on s’expose en utilisant des photos sur Internet.

CAROLINE
Oui, en effet et la chronique avec Cindy Rivard d’Oyez Communications sera aussi disponible sur la chaîne Youtube d’Horizon FM. Merci encore pour toutes ces informations Cindy.

RÉF: https://www.infopresse.com/article/2018/4/24/francis-vachon-photo