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Ce titre m’a été inspiré par Alain Thériault, coach pour entrepreneurs. En passant, c’est un des aspects géniaux des réseaux sociaux : on côtoie des gens inspirants et Alain en fait partie. Toujours est-il que je demandais sur ma page Facebook quel sujet je devais aborder cette semaine sur mon blogue et Alain m’a fait cette réponse : « Conquérir le monde à partir des régions ».

D’abord merci pour cette belle pensée pleine de possibilités. Conquérir le monde à partir des régions? Bien sûr que j’y crois! Plusieurs l’ont fait d’ailleurs. Dans mon coin de pays, j’en ai justement croisé quelques-uns la semaine dernière. Je pense à Stéphan Dubé, auteur avec qui j’ai eu la chance de travailler lors du dernier Gala de l’entreprise du Témiscouata. Il a, entre autres, coécrit la série Catherine, redifusée sur TV5 Monde. Du côté des entreprises et entrepreneurs, je pense à Decacer qui, à partir de son usine située à Dégelis, exporte dans 22 pays. Je pense aussi à la fromagerie le Détour, qui fait son chemin, pas à pas, vers une reconnaissance qui s’élargit de plus en plus. Même le journal les affaires en a fait un dossier la semaine dernière : Rayonner hors des grands centre. À chacun ses conquêtes.

En plus, de nos jours, les technologies facilitent grandement le déploiement mondial à qui le veut bien. Prétentieux de penser pouvoir conquérir le monde? C’est justement là où je veux en venir: l’attitude.

Et vous savez, si vous n’aimez pas le verbe utilisé, vous pouvez choisir « changer le monde » au lieu de conquérir; l’idée est la même.

Mais revenons à notre quotidien qui nous préoccupe tous: comment survivre à la quantité phénoménale de tâches que nous devons accomplir chaque jour? Certainement pas en disant « je n’ai pas le temps ».  Personne n’a plus de temps qu’un autre pour réaliser des actions qui lui permettront de se démarquer. Toutes les entreprises ont plus de travail à abattre que de main-d’oeuvre pour l’accomplir. Pourquoi certaines réussissent-elles à suivre le flot alors que d’autres essaient simplement de garder la tête hors de l’eau? Et je ne parle pas ici de difficultés financières. L’économie nous joue des tours ces temps-ci. Je parle simplement du quotidien.

Quand on m’engage comme conseillère en communication c’est parce que d’emblée, on a jugé que d’améliorer cet aspect de notre quotidien peut nous aider. Cependant, il y a toujours cette phase entre les conseils et accompagnements qu’un client reçoit et l’amélioration effective de son quotidien: c’est la phase de mise en application et d’apprentissage.

Impossible de passer à côté, ça ne se fera pas tout seul! Et si l’individu ou l’entreprise ne prend pas la décision de passer à l’action et d’investir le temps nécessaire pour maîtriser et appliquer ces nouvelles façons de faire, il ou elle a engagé un conseiller pour rien. C’est tellement décourageant parfois! D’autant plus que, la plupart du temps, le client est conscient que ces solutions amélioreraient son quotidien. Il n’arrive juste pas à faire de la place pour les mettre en application.

Pourquoi? C’est une question d’attitude simplement. Tant qu’on pense, « je n’ai pas le temps », on ne se met pas en mode de recherche de solutions. Tant qu’on pense, « c’est impossible », ça le sera.

Alors, conquérir le monde? Pour moi, c’est possible. Il faut faire le premier pas et ensuite persévérer parce que le chemin est souvent long et ardu.