Pourquoi, soudainement, j’ai pris cette décision vendredi matin dernier, je ne le sais pas. Mais ma décision était prise. Ça m’arrive quelques fois de prendre des décisions comme ça, mais pour vraiment marquer le coup, je dois agir TOUT DE SUITE. Si j’attends, le momentum sera passé et je risque, encore une fois, de remettre le projet aux calendes grecques!
Vendredi matin, j’ai donc annoncé sur mes réseaux Twitter et Facebook que j’avais pris une décision et que j’en parlerais sur mon blogue jeudi. Voilà, je n’ai plus le choix. Nous sommes jeudi.
Ce fut fort amusant de lire les commentaires qui ont suivi et c’est justement ce dont je veux profiter en en parlant sur mon blogue. Il y a même quelqu’un qui a vu juste. Évidemment, certains diront : «mais oui, bien sûr, c’est la suite logique!»
Enfin, certains d’entre vous.
Mais pour moi, c’est plus que la suite logique. C’est un projet que je caresse depuis… toujours? En tout cas, depuis très longtemps, mais sans jamais vraiment savoir vers quoi me diriger. Et puis, c’est tout un contrat à insérer dans mon horaire surchargé!
En fait, je me rappelle à l’instant ce qui m’a poussée à agir et à prendre cet engagement. Mon chum m’a dit : «l’été s’en vient, tu vas sûrement avoir des temps morts (ah! oui?, je ne prévois pas ça…), tu en profiteras pour le faire!«. Réaction : Ah! non, si j’attends les temps morts, je ne le ferai jamais! Il me faut le planifier.
Ceux qui connaissent mon goût pour l’écriture ne seront pas surpris : un livre. Et oui, dans cet univers virtuel où nous évoluons, le livre dont on peut sentir l’odeur du papier a encore toute une signification pour moi. Et rien n’empêche de combiner toutes les possibilités que nous offrent les technologies! Ça nous ouvre tout un monde de possibilités.
Alors voilà : c’est un livre! Et je suis bien contente de vous dire que j’ai trois étapes de réalisées.
- J’ai fait mon plan d’écriture
- J’ai planifié des plages horaires à mon agenda pour m’atteler à la tâche
- Je me commets publiquement à livrer la marchandise
C’est pour quand? Honnêtement, je ne sais pas. Je n’ai aucune expérience de ce côté. J’ai démontré une discipline de fer depuis deux ans avec mon blogue, alors je n’ai pas vraiment de craintes pour ma rigueur, mais en même temps, un blogue c’est facile. Chaque semaine, je publie sur un nouveau sujet et mes billets doivent faire, en moyenne, dans les 500 mots. Faites le calcul. 500 mots x 200 pages, c’est 100 000 mots sur un seul et même sujet. Vu comme ça, c’est une montagne. Alors, je vais prendre une bouchée à la fois.
De quoi je vais parler? Ça, je le garde pour moi pour l’instant. Évidemment, il faut se démarquer et apporter une valeur ajoutée. Quel beau défi, non? Je verrai dans la suite des choses si je livre des bribes d’informations au fur et à mesure ou non. Cependant, je serai curieuse d’avoir votre avis. Vous qui me lisez depuis quelques temps déjà et connaissez mes écrits, vers quoi aimeriez-vous que je vous amène?
C’est comme lancer une bouteille à la mer! Qui sait où ce voyage me mènera… vous plongez dans l’aventure avec moi?
La meilleur façon d’apprendre à nager, c’est de plonger… Il y a tellement de rêves et de projets que j’ai mis au rancart au fil des ans par manque de temps, par crainte justifiée ou non, par proscratination ou simplement parce que je nageais à contre-courant, que je ne peux que saluer ce projet qui t’inspire… J’aurai grand plaisir à en suivre la progression si tu la partages avec tes lecteurs… Mais en même temps, ce qui est de l’ordre du projet personnel gagne à rester en grande partie personnel pour ne pas créer d’attentes indues ou de pression inutile de la part des gens de l’extérieur… L’écriture, c’est une aventure dans laquelle on se lance seul (je le sais par expérience, ayant déjà été éditeur et écrivant moi-même), une mer sur laquelle il convient de naviguer en solitaire avant de trouver le bon moment pour livrer son journal de bord au monde… Félicitations! Et merde! Ne te laisse surtout par emporter par les courants contraires, les marées capricieuses et le brouillard. Trouve ton phare et suis son signal avec confiance pour ne jamais perdre le cap!
Bonne nouvelle , à bientôt de te lire et bonne chance !
Quelle bonne nouvelle! Bravo Cindy, nous sommes chanceux, tes lecteurs, de te voir réaliser ce rêve, nous allons grandement en profiter!
Merci pour vos commentaires, ça me fait chaud au cœur.
@Sylvain Je savais que tu serais un de mes meilleurs supporteurs et tes conseils me seront précieux. Merci.
Excellente idée Cindy; tu écris bien, tu es disciplinée et tu aimes le faire alors tu as tout en main pour réaliser ton beau projet! En bonne entrepreneure que tu es, c’est comme de lancer une 3e entreprise;-) Bonne continuité!
Toutes mes félicitations!
J’ai hâte de te lire !
C’est la suite logique. Ça fait partie aussi de mes projets pour les prochaines années. Demain matin, je vais participer à un atelier d’écriture 😉
Bravo Cindy, j’aimerais tellement avoir le temps pour faire la même chose.
Écrit sur un sujet qui te passionne (dah!). Un livre, c’est une excellente façon de faire connaître tes services professionnels.
J’ai souvent lu que lorsqu’on écrit, il ne faut pas avoir peur de partager nos meilleurs trucs et nos secrets. Avec un livre, c’est comme si tu disais à tes clients: «regardez, c’est moi l’expert(e)». Lorsque viendra le temps pour eux d’exécuter, tes clients penseront à toi (plutôt qu’à faire le travail eux-mêmes). Ils demanderont pour recevoir ton aide. Les gens aiment lire et apprendre, mais ils ne font rien avec ce qu’ils apprennent.
Bon succès à toi Cindy. Tiens-nous au courant.
A+
Christian
Bonjour Christian, Ta petite phrase «j’aimerais tellement avoir le temps pour faire la même chose.», je l’ai aussi dite longtemps. Et je n’ai pas plus le temps de le faire aujourd’hui. Cependant, ma réalité actuelle fait en sorte que je peux décider de prendre le temps de le faire. Il n’en tient qu’à moi. Lorsque ta réalité te permettra de prendre ce temps, il faut changer le «j’aimerais» par un «je fais». Bonne chance!
Vendredi matin dernier, je n’avais pas le temps d’aller à un atelier d’écriture, je m’étais couchée à 12h30 (préparation d’une murale à l’extérieur de ma région) et j’avais du boulot. J’y suis allée pour me faire un cadeau. J’ai créé des liens avec des gens ce jour-là. Possibilité pour contacts illustrations.
La vie nous porte où on doit aller.
Louise
C’est la même chose quand on se dit… «je voyagerais quand j’aurais de l’argent». Si on attend ça, on peut passer à côté de nos vrais besoins par peur ou à cause d’une gestion des priorités qui n’est pas adéquate pour nous. on est maîtres de notre réalité mais c’est pasrfois plus simple de l’ignorer et demeurer dans son confort 😉
Bonsoir Cindy: Je comprends. Il faudrait seulement que je décide où je veux couper (dans mon temps) pour en avoir plus pour écrire.. mon sommeil, le travail, l’entrainement, le temps en famille.. Je me souviens que Patrick Leroux (www.patrickleroux.com) nous avait dit qu’il écrivait une page par soir pour ces livres. Je trouvais que c’était une bonne idée. Après 7-8 mois, tu as un bon gros livre 🙂 .
A+
Christian