J’ai croisé une vieille dame épatante. En fait, peu s’en fallut pour que je ne la remarque pas, mais les détails se sont enchaînés pour la rendre remarquable à mes yeux, tout ça grâce à son attitude.
Je l’ai croisé à l’épicerie. Je me suis mise en ligne pour attendre mon tour et c’est alors que je me suis rendu compte qu’une vieille dame retardait tout le monde. La caissière lui parlait très fort, mais gentiment, pour l’aider à régler sa transaction avec sa carte de guichet.
Soudain, un jeune homme apparaît derrière nous et nous informe qu’on peut passer à la caisse rapide, même moi avec mon panier plein. Je m’éloigne donc, mais je continue d’entendre la caissière qui accompagne patiemment la vieille dame un peu dure d’oreille.
Mes réflexions naturelles face à cette situation se sont portées vers de la compassion, de l’espérance que personne ne s’impatiente et de la satisfaction face au service à la clientèle de la caissière.
Pourquoi est-elle spéciale? C’est son attitude qui fait la différence.
J’ai compris que cette dame était spéciale quand ce fut mon tour de payer ma commande. La caissière qui me servait a arrêté sa transaction pour saluer la dame avec son plus beau sourire, alors qu’elle se dirigeait vers la sortie. Elle lui a offert ses sympathies pour sa sœur qui venait de mourir. La vieille dame n’a pas répondu avec tristesse, mais plutôt avec fierté. En souriant, elle a dit: «Merci! Hey! Elle avait 104 ans!«
Cette dame était une habituée de la place et les employés faisaient tout en leur possible pour bien la servir. Ils l’aiment cette vieille dame sympathique! Celle-ci leur rendait bien, toute souriante qu’elle était malgré sa surdité, sa lenteur et tous les petits bobos qui viennent avec l’âge.
Je suis sortie en même temps qu’elle. Elle voulait se tenir après le panier que poussait le «jeune» homme septuagénaire qui l’accompagnait. Celui-ci est parti rapidement en lui disant de rester là et qu’il viendrait la chercher.
Elle n’a pas entendu et elle semblait vouloir le suivre en lui disant de l’attendre. Ce fut alors mon tour de sortir ma grosse voix pour lui répéter ce que son fils lui avait dit. Quand elle a enfin compris, elle m’a regardé avec un grand sourire et elle a dit: «J‘ai assez hâte d’avoir mes appareils! C’est ça avoir 96 ans!«
Sa différence? Elle était pétillante de joie de vivre!
On ne s’impatiente pas avec quelqu’un comme ça. Au contraire, on a le goût de l’aider parce qu’elle nous fait sentir bien.
C’est vrai à 96 ans comme à 20 ans.
Êtes-vous, comme la vieille dame, un aimant qui attire les bonnes personnes?
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Cindy
Oui, vivement l’attitude positive et aussi la patience de l’entourage. Cet article me parle doublement via ces deux belles qualités à développer et à valoriser.