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Difficile de passer sous silence cette nouvelle dont tout le Québec parle. Le ministre Claude Béchard a rendu l’âme, il y a deux jours, mais ce n’est vraiment pas de son décès dont je veux vous parler aujourd’hui.

Cet homme politique a laissé une marque si importante dans le coeur des gens que je ne peux m’empêcher de dire " wow! " Et cette marque va bien au-delà de ses actions politiques. C’est la personne, Claude Béchard, qui a laissé sa trace, unanimement.

À l’ère du numérique, alors que l’on doit gérer sa propre réputation personnelle comme jamais auparant, je vous invite à laisser de côté vos opinions politiques et à regarder simplement l’exemple qu’il laisse en tant que communicateur hors pair.

D’abord et avant tout, Claude Béchard aimait le contact avec les gens. C’est la condition essentielle pour communiquer efficacement. Lorsqu’il discutait avec les gens, il ne jouait pas un rôle, il était intègre, authentique et fidèle à lui-même.

Dans vos communications d’affaires, vous ne pouvez pas vous tromper si vous êtes vous-même. Évidemment, on peut quand même faire des erreurs, des faux pas, mais une erreur est pardonnable si les gens savent que vous n’avez pas essayé de les tromper.

Ensuite, tous ceux qui le croisaient se sentaient importants avec lui. Est-ce que tous ceux qui lui demandaient quelque chose obtenaient gain de cause? Certainement pas. Tout le monde a ses priorités à gérer et il avait aussi les siennes. Mais la personne qui s’adressait à lui savait qu’elle avait été écoutée.

L’ÉCOUTE, on ne le dira jamais assez, est la qualité première à développer en communication. Si on a bien écouté, le message que l’on envoie après sera mieux dirigé, mieux formulé, mieux perçu et il rejoindra plus efficacement celui à qui il est destiné.

Claude Béchard croyait profondément aux diverses batailles ou aux différents dossiers qu’il a menés.

Ça ne peut pas faire autrement. Comment rester intègre et communiquer efficacement si on ne croit pas nous-même ce que l’on dit? Si vous manquez de conviction dans vos propos, ça se sentira à 100 milles à l’heure et vous n’arriverez à rien. Si tel est le cas, une bonne réflexion s’impose. Changez de métier, d’employeur, de produit ou de service et trouvez quelque chose qui vous fait vibrer.

Claude Béchard vibrait pour la politique, pour sa région et pour les gens qui l’habitent. Et il a vibré jusqu’à sa mort.

Wow!