C’est une question toute simple. Pourquoi n’ai-je pas pensé à cela avant?
Du moins, pas consciemment.
Je sors du cadre des communications et du développement d’affaires pour parler de bien-être au travail.
Parce que j’ai eu un « wake-up call » cette semaine.
En affaires ou au travail, on se fixe des objectifs puis on se fait des plans pour les atteindre. Idéalement on pense à des indicateurs de performances pour mesurer nos résultats.
Nos indicateurs de performances vont suivre les ventes, le temps de travail, la qualité des produits, les liquidités, la rentabilité, etc.
Des chiffres et encore des chiffres.
Parfois, on va penser à sonder nos clients pour mesurer leur satisfaction.
Mais est-ce qu’on pense à mesurer NOTRE bien-être personnel?
Pas moi.
En fait, oui, j’y pense, mais je ne le mesure pas.
Cette idée de mesurer son bien-être est très cohérente pour moi. Après tout, l’objectif principal dans la vie c’est d’être heureux, non?
Qu’est-ce que je peux mesurer?
Sans balises claires, c’est facile d’oublier de penser à soi.
On peut s’interroger sur des questions qualitatives: est-ce que je suis plus fatiguée? Est-ce que j’ai le goût d’aller travailler? Est-ce que je suis de bonne humeur?
Prendre conscience de la fatigue ou du manque d’enthousiasme, c’est déjà une étape. Cependant, sans balises claires sur ses limites, c’est facile de balayer la fatigue du revers de la main et se dire: « je suis capable d’en prendre, demain ça va aller mieux ».
Mais concrètement parlant, dans nos vies de tous les jours, qu’est-ce qu’on mesure?
- Une de mes clientes se donne 3 rendez-vous par semaine pour s’entraîner. Quand son horaire ne lui permet pas d’y aller, c’est pour elle un indicateur de mesure qu’elle néglige son bien-être et qu’elle doit apporter des correctifs dans la façon de gérer son temps. Elle sait que si elle ne respecte pas ces 3 rendez-vous avec elle-même (indicateur quantitatif), sa performance au travail sera affectée (indicateur qualitatif).
- Un autre contact a décidé que son bien-être passait par le vendredi après-midi en congé. S’il surcharge son horaire au point où il ne peut plus s’octroyer son vendredi après-midi, ça sonne une alarme.
- Pour ma part, je sais que je suis triplement plus efficace avant 15h. Je pourrais décider de limiter mes activités le soir. En fait, c’est déjà ce que je fais, mais je ne le mesure pas. Je peux donc facilement oublier ce fait et ajouter trop d’activités le soir qui font en sorte que je me lève plus tard et que je perds ces heures si efficaces le matin pour moi.
Comment mesurer son bien-être?
Puisque je n’ai jamais pensé à me mettre des indicateurs de performances clairs reliés à mon bien-être, je me questionne sur quoi mesurer. Est-ce que de limiter mes activités le soir est la bonne chose à mesurer. C’est certainement une bonne chose à faire pour moi, mais est-ce la bonne chose à mesurer?
Pour le savoir, je dois revenir aux bases:
- Quel est mon objectif bien-être?
- Quel est mon plan pour l’atteindre?
- Qu’est-ce que je vais mesurer pour savoir si je suis sur la bonne voie?
Je crois qu’au-delà des chiffres de ventes et de rentabilité, la mesure du bien-être devrait être une priorité. Celle-ci est directement reliée aux performances de nos activités.
On entend de plus en plus parler du bien-être au travail et de l’équilibre de vie entre le travail et la vie personnelle. À titre d’entrepreneure, je m’oublie souvent là-dedans.
Je ne crois pas me tromper quand je dis que je ne suis certainement pas la seule. Et vous qui lisez ceci, même si vous n’êtes pas entrepreneur, laissez-vous le soin de votre bien-être personnel dans les mains du hasard ou le mesurez-vous clairement?
J’aimerais bien vous lire à ce sujet.
Si vous souhaitez pousser la lecture sur la performance au travail, j’aborde le sens au travail ici. Un autre point directement relié à notre performance et notre bien-être!
PS : Merci à Dominique de chez Vega pour ce « wake up call » lors d’un atelier.