Je cherche les paroles sages que j’avais lues il y a quelques temps pour vous les citer adéquatement, mais je ne les trouve plus. Essentiellement, elles disaient qu’il n’y a pas de place pour la stratégie dans l’urgence.
Je les avais oubliées, mais je ne les oublierai plus maintenant. Pourquoi? Parce que j’ai accepté de réaliser une stratégie dans l’urgence et ce n’est pas une bonne idée. Une stratégie demande de la réflexion, du recul de la compréhension.
Lorsque c’est urgent, on a besoin d’actions à poser immédiatement pour répondre à l’urgence. Je ne parle pas de gestion de crise. Quoique oui, ça peut aussi s’apparenter à une gestion de crise personnelle. Seulement voilà, même une gestion de crise doit se planifier à l’avance!
Ne demandez pas pour une stratégie quand…
- Vous avez besoin de nouveaux clients maintenant pour payer vos factures
- Votre saison forte vient de commencer et vous venez de vous rendre compte que vous n’avez pas pris action pour attirer les clients
- Votre patron veut des résultats pour hier
- Vous lancez un produit demain (!)
C’est possible d’obtenir des résultats rapidement avec des actions précises et bien ciblées. Il faut, par contre, être prêt à y investir temps et/ou argent. Une fois que vous aurez répondu à l’urgence, vous pourrez penser aux actions stratégiques.
Il n’y a pas d’action magique qui résout une crise sans que vous ayez à vous y investir. Malheureusement, le quotidien nous fait oublier qu’on a un plan d’action auquel penser et à réaliser. On s’occupe d’éteindre des feux et quand arrive un feu un peu plus gros, on se dit: «Ça me prend une stratégie!»
Non. La stratégie vient avant le feu. Quand le feu grossit, ça vous prend un plus gros boyau.
Si vous êtes dans une période creuse, c’est le temps de penser à votre stratégie. C’est l’occasion de mettre les outils en place pour continuer à appliquer votre stratégie quand le quotidien devient un feu roulant qui vous donne peu de temps pour penser.
Pour réfléchir différemment vos stratégies, je peux vous accompagner et devenir cet œil externe dont vous avez besoin puisqu’on a souvent le nez trop collé sur notre réalité pour penser autrement.