Ce sont les mots de Mitch Joel, tiré de son livre Six pixels de séparation.
Pour moi, cette phrase, que l’on retrouve à la toute fin du 8e chapitre, résume à elle seule l’ensemble des idées que l’auteur a voulues transmettre.
Mais la voie facile c’est d’avoir une vision à court terme et de s’acheter une communauté à coup de concours et de publicité. Ça peut nous jouer des tours, comme l’a appris à ses dépends la boutique de vêtemente pour enfant Souris Mini. Elle s’est retrouvée avec plus de 13 000 adeptes sur sa page Facebook après avoir fait un concours.
Wow, direz-vous. Non, pas du tout. Ils n’ont pas gagné cette communauté, mais l’ont achetée et maintenant la boutique se retrouve avec une majorité d’adeptes qui se plaît à se plaindre que «ça pas d’allure comment c’est cher» ces vêtements pour enfants.
Voyez-vous, c’est l’avantage des petites entreprises qui n’ont pas les moyens de se payer une communauté. La seule chose qu’il leur reste est de faire preuve de patience et de persévérance. Une excellente façon de trouver la rentabilité à long terme!
COMMUNAUTÉ est le mot à retenir. Une communauté est un lieu où les gens s’apprécient, échangent et s’entraident. De vraies relations quoi! Et ça, ça ne se bâtit pas d’un coup de baguette magique.
Six pixels de séparation est un livre à lire si vous avez déjà débuté votre aventure sur les médias sociaux et que vous avez besoin d’un petit coup de motivation pour persévérer.
Tout à fait d’accord. Le respect ne s’achète pas, il se bâti.
Et puis, c’est vrai que c’est cher des vêtement pour enfants.
Tout à fait d’accord. Ils me font rire ceux qui donnent des «trucs» pour augmenter le nombre de personnes qui les suivent sur Twitter, par exemple, ou qui organisent des concours en encourageant les gens à se joindre à leur page Facebook.
Preuve que les gens n’ont pas compris que les médias sociaux sont des moyens de conversation, pas de simples «fan club»!
@Emilo – Et ça ne fait que commencer pour toi 😉 Plus ça grandit, plus ça coûte cher!
@Kevin – Je mettrais un peu de nuance dans tes propos puisque les concours peuvent être bons. Ça dépend du concours, de la cible et de comment il est fait. Mais évidemment, si ce n’est que pour se bâtir un «fan club», on se retrouve souvent avec des fans qui ne sont pas si fans que ça…
C’est bien vrai. Encore pire, il y a les sites qui offrent d’acheter directement des fans. Ce sont bien souvent des «arnques» ou simplement un système automatisé qui gère des faux comptes créés automatiquement qui vont devenir fan en série.
Vraiment, ça n’a aucune valeur autre que de donner un bonus au gestionnaire à la fin de la campagne.
Très intéressant comme formats de billets, je devrais m’en inspirer un peu plus souvent. C’est court et ça va droit au but 😉