Qui suis-je? Jeune, je rêvais de dessiner et d’utiliser ma créativité. Pour y arriver, j’ai refusé l’emploi que mon père me proposait et j’ai persévéré pour en trouver un qui me convenait. Insatisfait, ça n’a pas été très long que je me suis demandé: «Comment faire plus»? Je vais animer mes dessins! J’ai démarré ma première entreprise, puis une autre, et une autre.
Mais, souvent insatisfait, je trouve qu’il manque un petit quelque chose dans mes films. Et si les nouvelles technologies me permettaient d’améliorer ce que je fais? J’ajoute du son à mes animations et plus tard, la couleur. Après des ruptures de contrats et une dépression, je reviens en force avec un nouveau rêve, encore plus fou que les autres: faire un long métrage! On prédit ma faillite. Ça n’a pas été facile, mais 10 ans et plusieurs longs métrages plus tard, j’imagine quelque chose qui va révolutionner le monde des parcs d’attractions…
Avez-vous deviné de qui je parle?
Nul autre que Walt Disney bien sûr! Je viens de lire qu’il portait 3 chapeaux dans ses réunions et que ses collaborateurs ne savaient jamais lequel il portait avant la rencontre. Quels étaient ces 3 chapeaux?
- LE RÊVEUR. Évidemment! Est-ce qu’on peut voir Walt Disney différemment que comme un rêveur?
- LE RÉALISATEUR. Ah! oui, tiens! S’il n’avait pas réalisé ses rêves, nous ne parlerions pas de lui aujourd’hui!
- LE CRITIQUE. Intéressant… Sans critique, comment améliorer une idée?
L’auteur du livre «Quel manager êtes-vous» nous informe que ces 3 rôles ont donné naissance au concept du triangle de la créativité. C’est un processus tout simple qui, dans un cycle permanent, permet de décortiquer une idée et de la bonifier.
Le gros défi dans ce triangle est de s’arrêter à la critique. Il n’est pas rare de voir des gens se rétracter aux premières remises en question. L’humain est ainsi fait et nous retenons plus facilement la critique que les louanges. Il faut avoir une bonne dose de confiance en soi pour poursuivre notre rêve et relancer la critique avec un «Oui. Et si…»
Le critique permet au rêveur de peaufiner son rêve, de le voir autrement et peut-être de l’améliorer. Et sans le réalisateur, rien n’avance. Combien de visionnaires ont eu des idées de génie qui ne se sont jamais concrétisées parce qu’elles sont restées au stade de rêves. En fait, je crois que nous en avons tous des idées qui ne se sont pas concrétisées.
Quel est le message que ça envoie?
Pour moi, c’est simplement que si l’on ne peut porter à la fois les 3 chapeaux, vaut mieux s’entourer d’une équipe qui peut assumer ces rôles. Pourvu que le critique soit constructif et qu’il permette d’avancer ou de modifier les idées et non de seulement dire «ça ne marchera pas ton affaire»!
De plus, dans nos vies quotidiennes aussi mouvementées, faire équipe pour créer OBLIGE à rester à l’affût. Avouons-le, garder du temps dans nos horaires pour être créatif n’est vraiment pas la chose la plus facile. Quotidiennement, nous éteignons des feux alors que nous savons très bien que la gestion durable et efficiente se fait lorsqu’on prend le temps de penser et de planifier.
Mon expérience avec la créativité
En tant qu’entrepreneur, mon temps de réflexion et de planification se fait souvent la fin de semaine ou tôt le matin. C’est très difficile de prendre ce temps pendant les heures ouvrables. Cependant, être en affaires est mon choix de vie et j’ai aussi choisi d’être en affaires en région. Je n’ai pas 2 à 3 heures de déplacement à faire dans le trafic chaque jour. Je suis certainement capable d’utiliser ces 2 à 3 heures supplémentaires à bon escient, soit pour la créativité, la planification et pour penser à moi par-dessus le marché !
Vous savez quoi? Malgré tout, ça reste un défi. Cependant, je suis très consciente qu’une entreprise qui ne prend pas de temps pour créer est une entreprise qui est vouée à l’échec, à plus ou moins long terme.
Je ne suis pas meilleure que les autres. Quand vient le temps de créer, j’ai besoin d’une équipe autour de moi. Pour Oyez Communications, j’ai Valérie que je nomme affectueusement «mon 2e cerveau». Elle est à la fois réalisatrice et critique de ce que je pense ou réalise au niveau des communications.
Chantale porte aussi les rôles de réalisatrice et de critique, dans son domaine d’activité, soit la gestion budgétaire et administrative. Tant qu’on a pas à gérer une entreprise, on ne comprend pas à quel point ce poste est névralgique ! Chantale me ramène à l’ordre et ensuite c’est à moi de décider si je prends certains risques ou non, mais j’ai les idées claires sur les finances pour décider.
De façon moins prononcée qu’il y a quelques années, mon réseau en ligne me sert également de critique face aux idées que j’ai.
L’importance de l’œil externe pour exercer notre créativité
Plusieurs d’entre vous savent que j’ai également une 2e entreprise, MaltBroue Inc, une entreprise que j’ai fondée avec mon conjoint. Comme nous sommes un fournisseur de matière première pour les microbrasseries, vous comprendrez que nos défis ces dernières années sont de répondre à la demande puisque ce secteur d’activité est en pleine expansion! À travers cette croissance, rester à l’affût des tendances en agroalimentaire, mettre en place de nouvelles procédures, gérer plus d’employés, de clients et de production, tout cela demande de faire preuve de créativité pour adapter nos façons de faire aux demandes du marché.
Quand mon conjoint et moi échangeons des idées, l’autre se fait toujours un devoir de jouer le rôle «d’avocat du diable». Ça nous oblige à penser à tout et à aller dans tous les recoins pour éprouver nos idées. Cependant, nous avons nos limites. C’est pourquoi on s’entoure de ressources externes selon les besoins. Ces ressources ont une expérience et œil différent sur nos activités. Elles n’ont pas la réponse à tout, mais elles permettent d’apporter des questionnements et réflexions auxquels nous n’avions pas pensé.
Grâce à ces ressources externes, j’ai TELLEMENT appris au cours des années 2016-2017, vous n’avez pas idée!
Pour Oyez Communications, je me positionne souvent comme votre œil externe. Cet œil qui saura jeter un regard juste sur vos communications actuelles, quelles soient internes ou externes. Parfois, quelques heures suffiront à faire une différence. Oserez-vous prendre le temps de répondre à mon invitation? Répondez à ces quelques questions sous le bouton «j’ose» et réfléchissons ensemble!