Mon dernier billet vous expliquait mon expérience sur twitter et c’est justement un commentaire reçu sur twitter qui m’a étrangement bouleversée, et inspirée. Quelqu’un m’a dit qu’il m’enviait pour la facilité que j’avais à agrandir mon réseau de contacts, sans trop d’efforts. Ce sont ces derniers mots qui m’ont fait réagir.
Il est vrai que sur twitter, les gens ne nous connaissent que par ce qu’on laisse paraître. Mais s’il y a une chose qu’ont en commun tous les gens qui réussissent, c’est bien les efforts qu’ils y mettent.
J’ai effectivement un réseau de contacts «humains», et non virtuel cette fois-ci, assez intéressant. Il ne s’est pas bâti en un jour et je ne suis pas devenue une adepte du réseautage du jour au lendemain, loin de là. Je sais que dans plusieurs petites entreprises, là où la difficulté réside, c’est dans la vente. La vente de son produit, la vente de ses idées, la vente de son talent. Pour y arriver, il faut faire les premiers pas, entrer en communication avec l’autre et entretenir ce contact. Et comment faire quand la première chose qui nous passe par la tête c’est : «plus facile à dire qu’à faire?» Là non plus il n’y a pas de magie, c’est l’effort qui fait la différence.
Je le sais, j’ai dû passer par là. Je me revois la première fois que je me suis présentée dans un lieu où il y avait plein d’experts de mon domaine, moi qui n’étais qu’au balbutiement de mon entreprise. J’avais investi temps et argent dans ce petit voyage pour me rendre là et la seule chose que j’avais envie de faire c’était de tourner les talons et me sauver. Mais je ne pouvais pas faire ça. Comment expliquer ma fuite à mon conjoint et partenaire d’affaires après coup ? Surtout que c’est moi qui l’avais convaincu que je devais être là.
Je n’avais pas le choix. Je vous jure, j’ai été obligée de m’arrêter et de respirer profondément pour me calmer. Je ne me rappelle pas avoir été aussi angoissée que cette fois là. Mais je n’avais pas le choix : j’ai foncé.
J’ai aussi connu l’angoisse du téléphone qu’on regarde vingt fois avant de décrocher, on compose, on raccroche, on recompose… pour finalement finir par appeler son prospect.
Le secret : l’effort, le désir de réussir si profondément ancré en soit qu’il nous donne la volonté nécessaire pour faire ce premier pas. Poser des actions qui nous obligent à aller de l’avant : quand il n’y a aucun retour en arrière possible, on n’a pas le choix d’avancer.
Et vous savez quoi ? Entrer en contact avec les gens, c’est quelque chose qui s’apprend et qui se peaufine avec les années d’expérience. J’en ai encore beaucoup à apprendre ! La communication interpersonnelle, c’est tout un art à maîtriser. Ne demandez pas à en devenir un expert du jour au lendemain, l’idée c’est de s’améliorer et de faire un pas de plus à chaque fois.
Je ne veux pas que les gens envient ce que je fais, j’aimerais plutôt que ça leur donne la motivation nécessaire pour qu’ils cheminent à leur tour vers leurs propres objectifs.
Excellent billet. Créer un réseau n’est pas une mince tâche. Je dois me botter les fesses afin de faire les premiers pas. Espérons que j’y arrive un jour! 😉
Merci de votre billet. J’y vois de nombreux parallèles avec mon expérience et, ma foi, c’est très inspirant. Bon succès!
Ton billet devrait être un «must» pour les membres de l’ACEE ou tout autre programme de formation des jeunes entrepreneurs. J’ajouterais simplement que l’effort continu est naturellement animé par la passion. Sans passion, à quoi bon?
Un réseau solide se construit un contact à la fois. Comme c’est relativement facile de se faire des «amis» dans Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux sur le Web, devrions-nous privilégier le nombre ou la qualité des contacts? J’ai ma petite idée, mais j’aimerais bien connaître ton avis.
De plus, considérant nos limites physiques et peu importe le moyen de communication utilisé, avec combien «d’amis» une personne peut-elle «nourrir» une relation mutuellement profitable?
Cordialement et au plaisir de lire tes réponses.
Ne jamais oublier que TOUT est difficile AVANT de devenir facile.
Tous les pros savent ça, dans quelque domaine que ce soit.
Bravo d’avoir dépassé tes limites, tu es une gagante !
Merci pour vos commentaires Thierry, Louis, Luc et Marielle, j’apprécie ! Pour répondre à Luc, selon moi il y a différents niveaux de contacts dans un réseau et les deux, qualité et quantité, ont leur raison d’être selon l’aspect communicationnel que l’on veut exploiter. Évidemment, mes meilleures retombées ont eu lieux avec mes contacts de valeur, ceux que je m’efforce d’entretenir et de relancer si ça fait trop longtemps que nos chemins ne se sont pas croisés, que ce soit virtuellement ou physiquement.
Les réseaux sociaux sont pour moi une bonne façon d’entrer en contact avec des gens qui peuvent éventuellement devenir des contacts de valeur. Tout dépend de comment la relation évolue et les échanges qui sont faits. On peut faire le même parallèle entre un réseau facebook ou twitter de plusieurs centaine de personnes ou une salle remplie de personne : plus il y a de gens, plus les chances de rencontrer des gens de valeur augmentent. L’inverse peut aussi être vrai cependant : si on tombe dans l’excès, il devient difficile de dénicher les gens de valeur : un ménage s’impose alors !
Ne vous gênez pas pour diffuser mon billet auprès de l’ACEE. Si je peux contribuer, rien de me ferait plus plaisir. L’entrepreneuriat est un aspect qui a manqué dans mon propre cheminement scolaire !
Merci pour ce billet inspirant! On n’a jamais rien sans rien et je crois aussi qu’il faut savoir sortir de sa zone de confort pour grandir.
Je me suis aussi reconnue dans plusieurs passages. C’est parfois tentant de réduire ses efforts, mais je vais continuer! Reste à apprendre d’être fier de chaque pas plutôt que de ne regarder que ce qui peut être améliorer.
Merci pour ce coup de pied et félicitations pour tous vos succès!
Merci pour ce commentaire Marie-Hélène. On a parfois l’impression d’être seul à ressentir ces difficultés et angoisses alors que c’est le lot de plusieurs, mais ça fait toujours du bien de se faire dire qu’on n’est pas seul. Revenez commentez mes articles, il me fera plaisir d’échanger avec vous !
Merci pour ce billet qui nous ramene à la réalité: Ca prend des efforts et de la persistance pour construire son réseau. On oubli souvent cette réalité.
@Cindy Merci pour ta réponse. De mon côté, mes deux questions sont liées.
Considérant que les contributeurs actifs ne représentent qu’un pourcentage variable (souvent très faible) d’un réseau, je suis d’accord avec toi que plus un réseau a de membres, plus on améliore les probabilités de découvrir et d’apprivoiser de nouveaux contacts de qualité.
Si l’objectif d’un réseau social est de communiquer avec ses clients et qu’une entreprise dispose des ressources pour alimenter les échanges, alors c’est une autre histoire. Dans ce cas, la quantité est importante, mais la qualité des communications l’est tout autant. Il importe alors de disposer d’une bonne stratégie et d’un outil CRM performant dans ce cas.
Vient alors ma seconde question: quelle est la limite physique d’une personne à «nourrir» des contacts de qualité mutuellement profitable? Une personne doit gérer un équilibre entre ses amours, sa famille, ses amis, ses copains, ses clients, ses collaborateurs, ses partenaires et ses «prospects».
Il est important de situer ma réponse dans le contexte d’un individu et non d’une entreprise disposant de ressources plus importantes.
Sans être au courant d’études scientifiques à ce niveau, mon instinct me dit que, selon le niveau d’organisation d’une personne, le nombre se situerait entre 15-50 pour gérer des relations signifiantes. Pour le reste, ce ne sera que des communications «d’entretien».
Or, même si le taux de contributeurs actifs se situent autour de 3% et que tu rassembles 5 000 personnes comme «amis», peux-tu vraiment nourrir des communications avec 150 personnes avec la même attention?
À l’instar de l’acrobate faisant tourner des assiettes sur des tiges, tôt ou tard, il atteindra sa limite physique à gérer une autre tige. S’il ne la respecte pas, il négligera ses autres assiettes et le tout pourrait s’écrouler.
Pour le développement de mes affaires et par ma nature, je privilégie toujours la qualité à la quantité. Je préfère des communications bidirectionnelles signifiantes avec moins de personnes que des échanges superficiels avec plusieurs.
Je suis également d’avis que plus un réseau rassemble de personnes de qualité, plus il est susceptible de stimuler un «Point de Bascule» personnel et/ou professionnel.
Je préfère donc arroser mes plantes avec des gens de qualité pour créer un «tsumani» d’énergies positives plutôt qu’une simple vague promotionnelle.
Cordialement!
Je suis exactement dans la même situation et c’est vrai que se bâtir un cercle de followers solide via les réseaux sociaux demande des efforts. Le mot effort se traduit pas s’intéresser à ce que les autres ont à dire et à partager.
Qualité définitivement qui se ttransformerat par la suite en quantité de qualité!
Bon billet Cindy!
@luc et @cindy et à tous les autres…
Comme je viens de le répondre rapidement à luc sur twitter (grâce à qui j’ai pu être au courant de cet article qui traite d’un sujet qui me tient à coeur – merci):
«Avant tout la qualité, mais parfois en passant par la quantité. La deuxième s’épure dans le temps pour devenir la première. mlaferriere 8 juillet 2009 ;)»
J’ai utilisé il y a quelques mois une analogie avec des ponts (que vous pouvez lire ici: http://is.gd/1slkW). J’y parle de la qualité.
Mais la question de Luc (qualité versus quantité) m’amène à un autre niveau. Les nouveaux outils qui permettent la quantité sont en quelques sortes des cartes qui permettent de décider où l’on va ériger nos prochains ponts.
Je suis moi-même observateur présentement sur twitter et j’essaie de me définir. Je suis encore mal à l’aise d’établir des liens avec des personnes «inconnues». Mais je crois que tout ça va me permettre de mieux connecter par la suite si je les croise sur mon chemin.
Au plaisir,
@Mathieu
Même si «Chichille» semble y avoir déjà songé, quelle analogie inspirante! 😉
En fait, je crois que les ponts ne sont pas uniquement des supports statiques. Il existe des «oiseaux rares» qui agissent comme «ponts organiques» pouvant étendre nos réseaux. Tout comme Cindy et ceux qui ont commenté ce billet, tu en fais partie!
Cordialement!
Que de beaux échanges ici ! C’est une première sur mon blogue d’avoir autant de commentaires et ça me permet de réfléchir avec un exemple pro-actif aux divers sujets abordés dans les articles cités dans vos commentaires : le point de bascule, les connecteurs, les ponts…
Les chiffres mentionnés par Luc Gendron, soit entretenir des contacts valables avec 15 à 50 personnes maximum, correspondent à ce que je pense également. Au-delà de ça, il y a certainement une ou plusieurs sphères de sa vie qui en prendraient pour son rhume.
Comme dans toute stratégie communicationnelle, il faut bien connaître ses objectifs par rapport à nos actions. En ayant nos objectifs en tête, on peut orienter nos actions en conséquence et savoir à quel moment changer sa stratégie. Comme Mathieu, je crois que d’être un observateur pour commencer est une bonne voie à suivre, mais il ne faut pas observer trop longtemps selon moi. L’exercice pratique nous permet de comprendre et de maîtriser beaucoup plus rapidement les outils à notre disposition… et d’ajuster nos objectifs en conséquence puisque nos objectifs d’aujourd’hui peuvent être différents demain, selon les possibilités que l’on découvre avec la pratique.
Merci à Jean-Claude et Dany d’avoir aussi partagé leur point de vue. Tous vos commentaires viennent bonifier mon expérience des médias sociaux !
Bonjour Cindy,
En lisant ton billet, je me voyais moi-aussi au premier YulBiz, moi qui utilisait Twitter et Facebook et avait un blogue depuis environ un mois sur La Minute de Sagesse.
Moi qui était avec des professionnels, j’écrivais des pensées positives et en plus à la retraite.
Je te comprends lorsque tu écris que ça ta pris beaucoup de courage, surtout lorsque c’est ton gagne pain et que tu veux avancer.
J’ai beaucoup aimé les pas en or que tu as mis, elle représente bien un pas à la fois.
Je te connais sur Twitter mais j’espère un jour avoir la chance de te serrer la pince.
Continue ma grande ton beau travail, j’aime beaucoup te lire.
Gaétane
Merci Gaéane, ton message me fait chaud au cœur ! J’aimerais bien aller te serrer la pince à un Focus20 bientôt. Qui sait ? Malgré la distance, je réussirai certainement à aller vous voir. .. 🙂
Cindy,
Ce tweet d’aujourd’hui, çà change de tous les top 10 de fin d’année que j,ai lus ces jours-ci. Il m’a permis de lire ce billet de juillet, je m’y reconnais quand j’ai commencé mes premiers mois de vendeur (en 1979 :(), appelle, raccroche, appelle, raccroche. Seules les années d’essais-erreurs font les bons vendeurs, il n’y a pas d’école pour çà, seulement la volonté de communiquer sincèrement avec un autre individu, pour l’aider si on peut. Ensuite de bons outils de vente, et du suivi, du suivi. La vente est l’aboutissement d’une stratégie de marketing, l’un ne va pas sans l’autre.
Un pas à la fois, (J’aime l’image des golden steps) tu es bien partie, tu vas aimer tes années a venir, la vente est un métier passionnant, et gratifiant. Cotoyer des clients de plus de 10 ans, çà c’est le pied, tu verras !