Je considère que je suis quelqu’un qui communique bien avec les autres. J’ai une grande écoute et une perception assez fine des sentiments et du langage non verbal des gens qui m’entourent. Cependant, une fascinante journée de formation sur la communication orientée vers les solutions, avec Fletcher Peacoak, m’a ouvert les yeux sur certains aspects que je négligeais.
Monsieur Peacoak nous a dit toute la journée qu’il ne détenait pas LA vérité et que personne ne la détient, tout expert qu’il soit dans son domaine. Là-dessus, je suis bien d’accord avec lui, mais l’appliquer dans la vie de tous les jours n’est pas nécessairement facile.
Vous comme moi, nous avons nos domaines d’activités dans lesquels nous excellons, du moins, le croyons-nous 😉 Il nous arrive tous de nous sentir frustrés par un client qui ne veut pas comprendre. Il vous embauche, vous paie, mais lorsqu’arrivent vos conseils, il dit: «oui, mais…»
Dans la plupart des cas, je m’adapte bien au «oui,mais…». Chacun a sa réalité et il faut apprendre à valser avec. Je me suis rendu compte que j’avais de la difficulté à avancer avec les clients pour qui le «mais» venait heurter mes valeurs. J’ai aussi compris que je voulais parfois aller trop vite avec certains d’entre eux. Parfois, ralentir et suivre le rythme du client peut l’aider à aller plus loin, plus vite finalement.
Un résumé rapide de ses stratégies
Avec une personne fermée : chercher ses forces et ses points positifs pour bâtir la relation. Appuyer sur ses forces (compliments) et introduire indirectement les points que l’on souhaite le voir améliorer.
Avec une personne hésitante: l’inviter à observer (sans agir) les comportements qu’on souhaite la voir adopter et introduire indirectement les points que l’on souhaite la voir améliorer. Lui poser la question: qu’est-ce que ça prendrait pour améliorer la situation?
Avec une personne acheteuse: lui proposer une action concrète à accomplir ou lui poser la question: que pouvez-vous faire pour améliorer la situation?
Évidemment, tout ça est résumé, mais pourquoi ne pas lire son livre? Arroser les fleurs, pas les mauvaises herbes.
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