«Ce qui rend fort, ce n’est pas le succès. Ce qui rend fort, c’est l’inconfort.»
Une phrase répétée à quelques reprises par Pierre Lavoie pendant la conférence qu’il a donnée aux gens d’affaires du Témiscouata. Je connaissais Pierre Lavoie à cause du Grand Défi Pierre Lavoie. Je le connaissais surtout parce que chaque année, je ramasse des «cubes d’énergie» avec mes enfants pour leur défi Lève-toi et bouge. Je savais qu’il avait perdu 2 de ses enfants et que ça l’avait motivé à lancer ces activités dans le but d’amasser des fonds pour la recherche sur les maladies orphelines. Ce que je n’avais jamais réalisé, c’est qu’il était en train de changer notre société. Et ça, ça m’a fort impressionné.
«Ce qui rend fort, ce n’est pas le succès. Ce qui rend fort, c’est l’inconfort.»
D’une tragédie – que dis-je! – de 2 tragédies, Pierre Lavoie a préféré construire au lieu de détruire. Cela aurait été si facile d’en vouloir au monde entier pour la mort de ses 2 enfants et tomber dans le négativisme, le défaitisme et même la destruction. Au lieu de cela, il a décidé d’œuvrer à changer les choses.
Mais pour changer les choses, il faut faire les choses différemment. Pour changer les choses, il faut avoir du courage. Le courage de mettre en place une idée alors que personne n’y croit. Le courage de continuer tout en sachant que ce sera long avant de voir des résultats.
Son premier défi a été réussi: la recherche a trouvé le gène responsable de la maladie orpheline dont avaient été victimes ses enfants: l’acidose lactique. Cette maladie ne peut pas encore être guérie, mais on peut la prévenir et éviter des drames familiaux.
Son défi s’est transformé en mission de vie : avoir une société en santé. Il fait prendre conscience aux gens que la santé est leur responsabilité et que, pendant qu’on met tous les sous dédiés à la santé dans l’hypertension, le cholestérol, le diabète de type B, toutes des conditions de santé sur lesquelles nous pouvons avoir une influence, les vrais malades écopent. Il n’y a plus de ressources pour eux.
Il sait qu’un changement social ne s’impose pas. C’est long. Une génération, peut-être deux. Il travaille donc là où ça portera fruits: dans les écoles, avec les enfants.
«Ce qui rend fort, ce n’est pas le succès. Ce qui rend fort, c’est l’inconfort.»
Son message m’a touchée en tant que citoyenne, en tant que maman, mais aussi en tant qu’entrepreneure. En affaires, pour avancer, il faut aussi faire les choses différemment. Il faut rester dans l’inconfort pour aller plus loin. Stagner dans notre zone de confort est dangereux pour l’avenir de notre entreprise. Pendant qu’on se la coule douce dans notre zone de confort, les choses changent autour de nous. Il faut être en constante adaptation.
Avoir le courage de ses idées n’est pas toujours une chose simple non plus. Avoir des idées, c’est facile, mais les grandes idées viennent souvent avec un manque de courage selon lui. C’est très inconfortable aller contre vents et marées pour réaliser une idée «folle».
C’est un fait : la réussite n’est pas une question d’aptitude, mais d’attitude.
Quelle est la situation inconfortable que vous devez adopter pour avancer vers la réalisation de votre objectif?
Crédit Photo: Carl Electronique
J’adhère totalement à cette perception. Depuis 1½ ans, mon partenaire de vie et professionnel a connu des problèmes de santé dû justement à une maladie orpheline. Notre attitude face à cette situation difficile a fait toute la différence. Nous savons ce qu’est la navigation sur une mer d’inconfort. Cela aura transformé notre vie pour toujours! Et bien sûr que cela va influencer nos vies personnelles et professionnelles dans le futur!
Louise
Bravo à toi et ton conjoint Louise pour avoir surmonté l’inconfort. Et vous continuez à naviguer dedans aujourd’hui encore… C’est tout un défi à relever quand ça concerne la santé d’un proche.
doit lutter contre les maladies qui sont dans les gènes, dans ma famille, il ya un cas similaire et le temps de concevoir un enfant ont des études que l’œuf n’a pas le gène et donc ne pas transmettre la maladie, j’adore votre blog, avec le frances apprennent beaucoup, j’espère que vous me comprenez bien. Merci!