La critique, le désaccord, les rumeurs… autant de motifs craints qui vous empêchent de faire le saut sur les médias sociaux ? C’est vrai, tout va vite sur le web et même très vite ! Certains deviennent des vedettes instantanée, d’autres deviennent riches très jeunes et d’autres encore voient leur réputation entachée. Mais ces exemples sont extrêmes. Un extrême positif dont on aimerait tous être victimes et un négatif, mais qui nous fait tellement peur qu’on ne veut pas «s’embarquer là-dedans» comme le disent si bien tant de gens. Et pourtant, qui dit extrême, dit exception. Alors pourquoi se priver de ces outils alors qu’il suffit de les utiliser adéquatement ?
Et vous, en tant qu’individu, travailleur autonome, responsable d’organisme ou propriétaire d’une petite entreprise, faut-il avoir peur des médias sociaux ?
Vous vous doutez sans doute que ma réponse sera «Non». Faut-il être prudent sur les médias sociaux ? Évidemment «Oui».
D’une façon ou d’une autre, avez-vous peur du journaliste qui pourrait mal vous citer ? Allez-vous pour autant arrêter de donner des entrevues ? Avez-vous peur qu’un client mécontent entre dans votre commerce en criant des bêtises à tu-tête devant d’autres clients bouche bée ? Allez-vous laisser les clients dehors pour autant ? Ce que je veux dire par là c’est que, oui ces situations arrivent, mais on poursuit tout de même leur pratique.
Ça devrait être la même chose avec les médias sociaux : arrêtez d’avoir peur de situations qui n’arrivent qu’exceptionnellement. Posez-vous plutôt la question à l’inverse : «Dois-je avoir peur de NE PAS être sur les médias sociaux ?»
Attaques anonymes
Dernièrement, j’ai pu voir une tentative de salissage sur facebook. Cachée derrière un faux nom (introuvable sur internet) ainsi que personnifiée par une photo bidon, ladite personne a inscrit des commentaires exprimant un désaccord irraisonné. Le but flagrant de cette action était évidemment une tentative d’atteinte à la réputation d’une personne qui utilisait facebook pour promouvoir un projet. La première réaction a été de répondre poliment et avec des faits venant contredire les arguments apportés par son détracteur. Par la suite, les commentaires ont tout simplement été effacés. C’était, à mon avis, la chose à faire dans ce cas-ci puisque c’était une attaque tout à fait gratuite et, de plus, sous le couvert de l’anonymat.
Critiques louables
On critique vos propos, votre produit, vos actions ? Votre vitesse de réaction est ici un atout essentiel, d’où l’importance de maîtriser les outils à votre portée pour tenter de rester à l’affût de ce qui se dit à propos de vous sur internet. Une personne identifiée vous fait une critique ? C’est son droit le plus élémentaire et voilà une occasion pour vous de vous expliquer. Dans ce cas-ci, il est TRÈS important de ne pas effacer ce commentaire, ça pourrait susciter un mécontentement encore plus grand, des commentaires encore plus néfastes et créer le sentiment que vous avez quelque chose à cacher. Dites-vous que la personne qui VOUS fait un commentaire négatif vous fait au contraire une faveur. Cette personne vous donne l’occasion de vous justifier, de donner des explications ou de corriger le tir. Profitez-en !
Gérer un flot de critiques
Médias sociaux ou non, nous pouvons être victime d’un flot de critiques qui peut prendre des proportions inattendues. Rebâtir une réputation est un travail de longue haleine et c’est là où on doit avoir peur de NE PAS avoir une présence accrue sur internet. Présence plus facile à obtenir à travers les médias sociaux. Pourquoi ? Imaginez que vous tapez le nom de votre entreprise ou votre propre nom sur Google et que, ce qui arrive dans les premiers résultats, ce sont des critiques négatives… La première impression est celle qui compte. Vaut mieux savoir ce qui s’y dit. Si vous êtes déjà actif sur le web, les risques pour que les critiques négatives sortent en premiers sont minimes. Michelle Blanc explique bien que c’est, entre autres, avec l’utilisation de plusieurs outils gratuits que vous maximiserez votre présence.
Que ce soit sur le web ou dans la vie de tous les jours, partout on parle de vous… dès que vous avez le dos tourné. Ne croyez-vous pas qu’il est préférable de savoir et d’agir que de ne pas savoir et garder le statu quo ou pire, perdre ce statu quo dans lequel vous vous sentez en sécurité ?
Dites-moi ce qui vous inquiète, parce les médias sociaux, ce n’est pas une question de si mais de comment vous voulez le faire.
Je crois qu’il faut être prudent sur les médias sociaux dans la même mesure dans laquelle on l’est dans la vraie vie. Avec le bémol que big brother Google n’oublie pas ce qu’on raconte.
Pour les entreprises/personnes qui ont peur d’avoir une présence médias sociaux, je dirais :
– Soyez vous-mêmes! Si vous êtes respectueux envers les autres, il y a de bonnes chances qu’on le soit aussi avec vous.
Pourquoi donc on salirait votre image?
– Arrêtez de vouloir être parfait ou laisser l’impression que vos produits sont parfaits. Les consommateurs ne sont pas bêtes, on ne peut pas les tromper. Si vous avez peur des critiques et de perdre le contrôle, c’est peut-être que vous avez du travail à faire ailleurs: améliorer vos produits, votre service, etc…
Je crois que vous amenez un bon point à ce billet : puisque les médias sociaux sont là pour rester et qu’ils font désormais partie de nos vie, vos conseils sont tout à fait approprié. Restons soi-même ! C’est vraiment l’attitude à avoir sur le web comme dans la vie. Merci Carmen.
Un autre argument pour ne pas tarder à embarquer est que pour l’instant, les médias sociaux sont un phénomène assez niché dans le monde du marketing. Oui, oui, il prend une ampleur de manière quasi exponentielle mais le plus tôt on y adhère, moins nos apprentissages seront douloureux car ils y aura moins de monde sur la ligne. Je n’ose pas voir l’ampleur du phénomène ne serait-ce que dans 18-24 mois…