Il y a longtemps que je me promettais de lire le collectif « pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires ». C’est maintenant chose faite ! Je n’ai pas pu faire autrement que de passer des paroles à l’action quand Claude Malaison lui-même, directeur du collectif, m’a gentiment rappelé sur twitter que son livre pourrait m’intéresser 😉
Suite à ma lecture, je me suis mise à appliquer quelques-uns des conseils donnés au fil des pages et j’ai pu ainsi entamer un dialogue avec Martin Lessard, un des co-auteurs du livre et aussi l’un des 100 blogueurs les plus lus de la francophonie. Comme quoi bloguer pour réseauter tel qu’expliqué par Marie-Chantale Turgeon, ça fonctionne !
Mais ce sont les témoignages de Sylvain Carle et de Mario Asselin qui m’ont le plus touchés. Ce dernier a commencé à bloguer en 2002 à titre de directeur d’école. Il a intégré ce nouvel outil à l’époque où la réforme de l’éducation faisait une entrée pour le moins fracassante dans les écoles du Québec. J’appelle ça être visionnaire ! Mais ce qui m’a vraiment plu, c’est de sentir à quel point Mario Asselin était encore fasciné par tout ce que la blogosphère pouvait lui apporter et ce, même quatre ans après avoir débuté cette aventure ! Mois ça ne fait que 8 mois que je blogue et je suis tout à fait plongée dans cette fascination de la découverte et du pouvoir de ces réseaux. Et je suis emballée de savoir que j’aurai sans doute encore cette fascination dans 4 ans !
Quant à Sylvain Carle, il abordait le thème de la définition : l’importance de se définir soi-même sur internet, de bâtir sa réputation, sa crédibilité. Intéressant que ces propos ait été écrits en 2006 alors que le phénomène facebook n’avait même pas commencé. Et la définition de soi-même est un concept tellement négligé aujourd’hui alors que les gens y mettent à peu près n’importe quoi !
D’ailleurs, en réponse à Philippe Martin, co-auteur du collectif et blogueur sur le bien nommé blog «N’ayez pas peur !» qui s’inquiétait de la désuétude du livre : absolument pas ! Les gens ont encore peur et pour comprendre l’importance du phénomène dans le monde des affaires, les propos tenus dans le livre sont encore très pertinents. Il serait évidemment intéressant d’avoir une 2e édition de ce livre, une mise à jour qui reprendrait les mêmes thèmes tout en y abordant l’intégration des divers médias sociaux telle qu’on la vit aujourd’hui. Qu’en pensez-vous ? La suggestion est lancée … !
Bonjour Cindy, je suis d’accord avec toi. J’ai également lu le livre dernièrement et il m’a éclairé à plusieurs niveaux. La réédition avec une relecture des co-auteurs sur ce qui a changé ou ce qu’ils aimeraient rajouter serait très intéressante. C’est bon d’avoir du recul. A+
Bonjour Cindy, je suis justement en train de lire ce livre! J’apprécie la générosité des auteurs qui partagent ce que leur a appris leurs expériences de blogueurs. Ce que j’en retiens, jusqu’à maintenant, c’est qu’il faut persévérer, expérimenter et intéragir pour que son blogue trouve son public.
Merci pour la référence. Oui une nouvelle version serait la bienvenue, on y pense !!
Merci pour vos commentaires. Espérons qu’ils inciteront encore plus de gens à lire ce livre et surtout… à se mettre à bloguer 😉
Le réflexe semble aller de soi au point qu’il passe inaperçu: lire un blogue provoque l’envie de bloguer. Voilà pourtant la seule vérité de la blogosphère: une énorme souche virale qui se multiplie et contamine son audience.
On n’a pas assez souligné ce fait. La blogosphère est une machine autoréalisatrice. Elle nourrit et favorise la participation, car elle a besoin de cette nourriture et cette participation pour vivre. Le vecteur nerveux de la machine se nourrit des liens en retour (commentaires, rétroliens, pagerank, etc.).
Dans une surabondance d’information, surtout avec des contenus non triés a priori, un contenu acquiert de la valeur (ou plutôt une dimension) par sa popularité (ou plutôt sa pertinence) des citations.
C’est une roue qui tourne donc, mais votre commentaire répond également à la question : «n’est-ce pas seulement des blogueurs qui commentent les autres blogues ?» Ou bien ceux qui se risquent à commenter sont de plus en plus prêts à faire le saut et à devenir eux-mêmes blogueurs à leur tour… Susciter des commentaires ou provoquer un dialogue avec la clientèle à qui on s’adresse principalement n’est pas une mince affaire !
Merci de partager votre expertise sur mon blogue, votre commentaire suscite la réflexion, en particulier : «un contenu acquiert de la valeur par la pertinence des citations.»
Il existe la «statistique» qui dit que 1% des gens bloguent, 9% commentent et 90% regardent. Je ne sais pas pour l’exactitude des chiffres, mais pour les ordres de grandeur, ça me semble juste.
Comme c’est un médium d’auto-publication, la qualité ne peut être évaluée qu’a posteriori. Il faut le passage des lecteurs pour faire percoler la «meilleure» information (RT, signets collectifs, citations, rétroliens).
Oui, la citation est le nerf de la guerre dans la blogosphère…