J’ai longtemps hésité à écrire cet article, mais puisque la fin d’année rime souvent avec bilan, j’ai décidé de vous faire part de mon constat : j’ai eu une aversion aiguë des réseaux sociaux cette année.
J’exagère un peu, mais disons qu’ils m’ont déçus. Ce qu’il y a de bien là-dedans, c’est que je viens de comprendre pourquoi!
Trouver pourquoi et se fixer des objectifs
Je dis souvent à mes clients de bien connaître leur « pourquoi », de se fixer des objectifs parce que sinon, ils vont décrocher rapidement. Les réseaux sociaux demandent du temps, il ne faut pas se le cacher. Si on ne sait pas où l’on va avec ça, nos efforts ne trouvent pas d’échos.
Était-ce donc parce que mon pourquoi n’était pas assez fort? En fait, il était complètement absent.
J’avais des objectifs, mais j’avais perdu de vue ce qui faisait mon plaisir sur les réseaux sociaux depuis que je les utilise. En fait, c’est exactement ce que je n’avais plus : du plaisir!
Ce qui a fait mon succès au départ, c’est mon authenticité, mon plaisir de jaser avec les gens. Ces derniers mois (année?), je me prends trop au sérieux, je crois, et je ne m’amuse plus.
Mon « pourquoi » à moi, ce n’est pas d’atteindre X nombre de personnes ou d’augmenter ma clientèle ou de me faire connaître. Mon « pourquoi », c’est de m’amuser, d’avoir des échanges riches et d’y prendre plaisir. C’est cela qui m’a permis d’ajouter des personnes de valeur à mon réseau.
Mon blogue y a goûté aussi
J’ai perdu le plaisir d’écrire, de partager mes pensées pour devenir plutôt mécanique. J’écris avec ma tête et non plus avec mon cœur. D’ailleurs, je suis persuadée que certains lecteurs fidèles l’ont remarqué.
Ça m’a fait comprendre aussi pourquoi je n’ai jamais écrit ce livre que je dis (publiquement en plus!) que je vais écrire depuis au moins 3 ans. Ma tête a décidé que je devais écrire un livre pour toutes sortes de raisons très pertinentes, mais mon cœur n’y est pas.
Objectif 2015 : revenir aux sources et m’amuser à communiquer, à partager, à réfléchir.
En espérant que vous y prendrez plaisir avec moi!
Je te voyais moins souvent sur les réseaux sociaux et c’est dommage. J’espère te retrouver plus souvent en 2015. Aussi, ton blogue a toujours été une source d’inspiration. Je sors régulièrement de ma zone de confort suite à ton billet.
Au plaisir de te lire à nouveau, ici ou ailleurs 😉
Merci Nathalie. Probablement que mon blogue répondait toujours à son objectif comme tu me le mentionnes, mais il me semble que tout était plus difficile de mon côté. Mes informations et partages ne coulaient plus aussi facilement qu’avant. Parfois, c’est simplement parce qu’on oublie pourquoi on le fait. Je suis contente de savoir que tu me lis toujours. Joyeuses fêtes!
TAhh Cindy!
Ton billet correspond tellement aux conversation que j’ai eu avec différentes personnes et cette fin d’année. Que se passe-t-il sur les réseaux sociaux présentement? Un peu le miroir de la société je crois…Le Je-Me-Moi et si j ‘ai du temps je penserai à Toi…
Perso j’ai toujours, encore, du plaisir à écrire sur mon blogue mais j’avoue que cet été j’y étais beaucoup moins présente. Besoin d’un recul pour retrouver justement le fameux «pourquoi» , l’authenticité du départ et les conserver.
Continue de nous partager ces billets qui nous aident tant dans notre cheminement de communication sur les réseaux sociaux. C’est un privilège de te connaitre et surtout de partager ton authenticité…j’entends ton rire là1 ;)!
Merci Lynne! C’est justement ce recul qui m’a permis aussi de mieux comprendre cette insatisfaction que je ressentais. Pas de crainte à avoir, je vais continuer d’écrire 😉
L’effet balancier : on s’emballe, on s’enthousiasme et on sur-consomme. Retour du balancier «Je ne m’amuse plus sur les réseaux sociaux».
Perso, je revendique depuis toujours (i.e. avant Internet) l’authenticité et faire un job qui me plaise (j’ai commencé GO au Club Med …)
Sur les réseaux sociaux (mon triptyque : LinkedIn, Scoop.it, YouTube) et sur mon blog je fais la même chose. Avec le recul (i.e. : ça n’était pas prémédité), je constate aussi que ma «vie sociale 2.0» se porte bien et j’y ai plaisir, parce que j’ai d’abord une vie sociale dans la vraie vie pro et perso (associations, syndicat pro). Le meilleur exemple sont les débats-apéritifs du 5 à 7 du conseil (1) que j’organise à Paris 1 fois par mois pour le simple plaisir de permettre à des personnes de se rencontrer en joignant l’utile (le fond du débat) à l’agréable : être ensemble, se renifler, se toucher l’épaule.
Alors Cindy : prête pour le prochain 5 à 7 : « Horlogers des Lumières – Temps et société à Paris au XVIIIe siècle » ? Qui se déroulera dans les laboratoires de 2 créateurs de parfums, Paris XVIIe) http://public.message-business.com/emailing/21772/848/emailing.aspx
Précision : à propos de la rédaction d’un livre, j’ai abandonné pour me concentrer sur mon blog. Parce qu’on ne peut pas être sur tous les fronts et, accessoirement, je suis plus utile à donner de la visibilité à ceux qui ont écrits d’excellents bouquins (cf. 5 à 7 du conseil).
(1) catégorie «5 à 7 du conseil» sur mon blog http://www.efficacitic.fr/category/debats-aperitifs-des-5-a-7-du-conseil/
Je comprends vos remarques, mais je ne m’y reconnais pas personnellement. Ceci dit, merci pour votre invitation, mais Paris est un peu loin du Québec pour participer à un 5 à 7 😉 Bon succès!